Lexique
Agroforesterie
Aménagement de passes à poissons
Amont
Assainissement
Assainissement autonome
Aval
Bassin de rétention
Bassin versant
Bassin hydrogéologique
Bassin hydrographique
Barrage écrêteur
Biodiversité
Crue
Débit
Débit mensuel
Débit minimal
Déversoir
DOCOB
Eutrophisation
Frayère
Génie végétal
Inondation
Natura 2000
Palplanche
Phénomène Cévenol
Pollution diffuse
Pollution toxique
Ralentissement dynamique des crues
Régime hydraulique
Réseau d’assainissement
Ripisylve
Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE)
Schéma d’assainissement
Seuil
Transport solide
ZNIEFF
ZES
Zone Humide
C’est une activité qui associe sur une même parcelle, une vocation mixte de production agricole annuelle (cultures fourragères dans le cas présent) et de production différée à plus long terme par des plantations espacées de bois précieux (noyers, merisiers, érables, chênes,…)
Suite au volet B du plan Migrateurs Rhône Méditerranée ayant pour objectif l’étude des migrations piscicoles sur les fleuves côtiers méditerranéens, une étude expérimentale de suivi de passes à poissons a été mis en place sur le Vidourle, en 2005. Il s’agissait de vérifier les dispositifs de franchissement des seuils en procédant au piégeage des espèces. L’intérêt est d’évaluer les populations d’aloses en migration sur le Vidourle car jusqu’en 2005, la migration de ce poisson n’était plus possible à cause de l’absence de dispositifs de franchissements. L’ Association MRM a de nouveau sollicité le SIAV pour la campagne 2007.
Partie d’un cours d’eau qui est du côté de la source par rapport à un point considéré
Ensemble des techniques de collecte, de transport et de traitement des eaux usées et pluviales d’une agglomération (assainissement collectif), d’un site industriel (voir établissement classé), ou d’une parcelle privée (assainissement autonome) avant leur rejet dans le milieu naturel.
Aussi appelé assainissement non collectif (ANC) Il s’agit de l’ensemble des filières de traitement qui permettent d’éliminer les eaux usées d’une habitation individuelle, unifamiliale. L’ANC se fait en principe sur la parcelle portant l’habitation, sans transport des eaux usées (exemple fosse septique). En revanche un groupement qui comporte un petit réseau de collecte et un dispositif de traitement (épandage, massif filtrant, etc.) sur terrain communal est considéré comme un assainissement collectif.
Partie d’un cours d’eau qui est du côté de l’embouchure par rapport à un point considéré.
Ouvrages destinés à contenir tout une partie des volumes ruisselés sur une portion de bassin versant afin d’écrêter les crues. Ils peuvent prendre la forme d’un bassin creusé ou d’un barrage sur le cours d’eau.
Aire géographique d’alimentation du cours d’eau. L’ensemble des eaux qui tombent dans cet espace converge vers le cours d’eau.
Aire de collecte considérée à partir d’un exutoire ou d’un ensemble d’exutoires, limitée par le contour à l’intérieur duquel se rassemblent les eaux qui s’écoulent en souterrain vers cette sortie. La limite est la ligne de partage des eaux souterraines.
Terme utilisé généralement pour désigner un grand bassin versant. Il peut être composé de plusieurs cours d’eau et leurs affluents.
Son rôle est de retenir une partie de l’eau au moment des fortes crues, en amont du bassin versant pour limiter les débordements le long du cours d’eau.
Elle rend compte de la diversité biologique d’un espace donné en fonction notamment de l’importance numérique des espèces animales ou végétales présentes sur cet espace, de leur originalité ou spécificité, et du nombre d’individus qui représentent chacune de ces espèces.
Élévation du niveau d’un cours d’eau, due à la fonte des neiges ou à des pluies abondantes.
Volume d’eau qui traverse une section transversale d’un cours d’eau par unité de temps. Les débits des cours d’eau sont exprimés en m3/s avec au minimum trois chiffres significatifs (ex:1,92 m³/s, 19,2 m³/s, 192 m³/s). Pour les petits cours d’eau, ils sont exprimés en l/s. Les débits d’exploitation des eaux pour les usages sont suivant les cas.
Débit moyen sur un mois. Il est obtenu le plus souvent en faisant la moyenne des débits moyens journaliers du mois.
Valeur de débit maintenu à l’aval d’un ouvrage localisé de prise d’eau (rivière court-circuitée,…) en application de l’article L-232-5 du code rural (loi « Pêche »). Cet article vise explicitement les « ouvrages à construire dans le lit d’un cours d’eau », et les « dispositifs » à aménager pour maintenir un certain débit. Il oblige à laisser passer un débit minimal garantissant la vie, la circulation et la reproduction des espèces qui peuplent les eaux. Ce débit minimal est au moins égal au dixième du module (au 1/40ème pour les installations existantes au 29/06/84) ou au débit entrant si ce dernier est inférieur. Le débit minimal est souvent appelé, à tort, débit réservé. Article L-232-5 du code rural.
Ouvrage conçu sur une digue et resistant à la surverse par lequel s’écoulent préférentiellement les eaux de la rivière en crue.
Le document d’objectifs est à la fois un document de diagnostic et un document d’orientation pour la gestion des sites Natura 2000. Il fixe des objectifs de protection de la nature conformément à des textes dont la protection et la gestion des milieux naturels est la fonction principale.
Enrichissement naturel d’une eau en matières nutritives pouvant conduire à une asphyxie du fleuve. Ce phénomène est accentué par les rejets d’eaux usées et les rejets de l’agriculture.
Zone de reproduction constituée de un ou plusieurs nids de reproduction.
C’est une technique de protection qui a pour rôle de maintenir les berges.
Les végétaux sont utilisés pour stabiliser les sols. Les techniques sont nombreuses : pieux vivants, tressage, fascine, peigne, caisson végétalisé, semis herbacé, boutures, géotextile biodégradable, plantations.
Ses principaux avantages sont :
- Ouvrages vivants
- Pérennité dans l’évolution du cours d’eau
- Création d’ombrage
- Favorise l’auto épuration
- Limite les apports par ruissellement et infiltration de produits polluants (nitrates…)
- Très bonne intégration dans le paysage
- Diversification de l’habitat pour la faune terrestre et aquatique.
Submersion rapide ou lente des terrains avoisinant le lit d’un cours d’eau (de zones habituellement hors d’eau) due à une crue.
Dispositif européen permettant de recenser les zones présentant un intérêt écologique fort pour la préservation de certaines espèces ou de leur habitat.
Structures métalliques de 60 cm de large sur 12 mètres de profondeur qui sont mises en terre en pied de digue et assemblées les unes aux autres.
Phénomène météorologique qui peut s’apparenter à celui de la mousson, de fortes pluies sur des périodes assez courtes.
Pollution des eaux due non pas à des rejets ponctuels et identifiables, mais à des rejets issus de toute la surface d’un territoire et transmis aux milieux aquatiques de façon indirecte, ou à travers le sol, sous l’influence de la force d’entraînement des eaux en provenance des précipitations ou des irrigations. Les pratiques agricoles sur la surface cultivée peuvent être à l’origine de pollutions diffuses par entraînement de produits.
Pollution par des substances à risque toxique qui peuvent, en fonction de leur teneur, affecter gravement et durablement les organismes vivants. Ils peuvent conduire à une mort différée voire immédiate, à des troubles de reproduction, ou à un dérèglement significatif des fonctions biologiques (troubles de reproduction,…). Les principaux toxiques rencontrés dans l’environnement lors des pollutions chroniques ou aiguës sont généralement des métaux lourds (plomb, mercure, cadmium, zinc,…), des halogènes (chlore, brome, fluor, iode), des molécules organiques complexes d’origine synthétique (pesticides,…) ou naturelle (hydrocarbures).
Le génie végétal est un type de protection de berges pour lutter contre les phénomènes d’érosion et de glissement en utilisant uniquement des éléments naturels et écologiques. Cette technique permet une protection de site tout en le renaturant et demande une grande connaissance du milieu naturel et des matériaux à utiliser face aux contraintes du locale: peigne, fascine, lit de branche, géotextile, bouture, ensemencement, et pour finir les plantations qui clôturent les phases de réalisation d’une protection de berge en génie végétal.
De part, l’utilisation de matériaux naturels, le génie végétal ne peut être mis en œuvre qu’entre les mois d’octobre et d’avril, puisqu’en effet, toute la garantie de la protection est basée sur le potentiel de reprise de la végétation mise en place.
Le ralentissement dynamique des crues pour principe la sur-inondation d’espaces inhabités, pour protéger les enjeux à l’aval (zones urbaines, enjeux économiques…). Il regroupe l’ensemble des aménagements associant l’épandage des crues dans le lit majeur et leur écrêtement dans de petits ouvrages
Ensemble des variations de l’état et des caractéristiques d’une formation aquatique qui se répètent régulièrement dans le temps et dans l’espace et passent par des variations cycliques, par exemple saisonnières.
Ensemble des ouvrages construits par l’homme pour canaliser les eaux pluviales et les eaux usées à l’intérieur d’une agglomération. La majeure partie de ces ouvrages sont des canalisations souterraines reliées entre elles. Le réseau d’assainissement est un des éléments constituant le système d’assainissement.
Forêt riveraine des bords de cours d’eau.
Document de planification fixant, pour un périmètre hydrographique cohérent, des objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur, de protection quantitative et qualitative de la ressource en eau. Le SAGE est établi par une Commission Locale de l’Eau et est approuvé par le préfet. Il est doté d’une portée juridique car les décisions dans le domaine de l’eau doivent être compatibles avec ses dispositions. Les SAGE doivent eux-mêmes être compatibles avec le SDAGE.
Ensemble des plans et textes qui décrivent l’organisation physique des équipements d’assainissement d’une collectivité (réseaux et stations).
Ouvrage réalisé transversalement dans la rivière, pour maintenir à l’amont un petit plan d’eau (alimentation d’un moulin, irrigation…).
Transport de sédiment (particules, argiles, limons, sables, graviers, …) dans les cours d’eau pouvant s’effectuer soit par suspension dans l’eau, soit par déplacement sur le fond du lit du fait des forces tractrices liées au courant.
Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique ou floristique, présentant un intérêt particulier ayant fait l’objet d’un inventaire scientifique national sous l’autorité du Muséum National d’Histoire Naturelle pour le compte du Ministère de l’Environnement. Deux types sont ainsi recensés : les zones de type I d’intérêt biologique remarquable, les zones de type II recouvrant les grands ensembles naturels. A ce jour, l’inventaire des ZNIEFF concerne par exemple : les zones humides, cours d’eau, marais, tourbières, landes, …
Zones en Excédent Structurel lié à l’élevage sont les cantons pour lesquels compte tenu des animaux présents, les possibilités d’épandage pour obtenir une épuration par les cultures sont dépassées. Cela revient à une quantité annuelle d’azote d’origine animale ramené à la surface agricole épandable supérieure à 170 UN/ha.
Terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ». Ces zones sont des espaces de transition entre la terre et l’eau (ce sont des écotones). Comme tous ces types d’espaces particuliers, elles présentent une forte potentialité biologique (faune et flore spécifiques). Elles servent notamment d’étape migratoire, de lieu de reproduction et/ou d’hivernage pour de nombreuses espèces d’oiseaux d’eau et de poissons, chaque zone humide constituant ainsi le maillon d’une chaîne (ou corridor) indispensable à la survie de ces espèces. En outre, elles ont un rôle de régulation de l’écoulement et d’amélioration de la qualité des eaux. Article 2 de la loi sur l’eau 92-3.
EPTB Vidourle
L’EPTB (Etablissement Public Territorial de Bassin), est un groupement de collectivités, de dimensions en général interdépartementales, qui agit sur un territoire directement en relation avec la réalité géographique, historique, et politique, lui permettant d’être l’interprète de la problématique locale auprès des services déconcentrés des pouvoirs publics.
EPTB Vidourle
- Téléphone04 66 01 70 20
- Fax04 66 38 37 59
- Site webwww.vidourle.org
- Adresse216 Chemin de Campagne
- CP, Ville30251 Sommières